L’écoute des femmes doit se libérer

On dit beaucoup que la parole des femmes se libère. Il me semble que c’est surtout l’écoute qui doit se libérer parce que, depuis longtemps, des voix puissantes de femmes se font entendre pour bousculer les dominations. 

Ce 8 mars dernier, journée internationale des droits des femmes, ce que nous célébrons puise ses origines dans la longue histoire des luttes ouvrières et des manifestations de femmes. Les revendications féministes actuelles viennent de loin et le combat n’est jamais fini. Voilà pourquoi il ne s’agit pas seulement de célébrer une journée mais bel et bien de s’engager dans la transformation de notre société en faisant reculer le patriarcat dans les consciences et dans les faits. Cela demande une volonté forte et une action déterminée dans tous les domaines, de l’intime au social, pour déconstruire les violences, les discriminations, les inégalités. Ce combat est planétaire. Il ne doit pas connaitre de frontières, ne doit pas concerner seulement les femmes issues des classes privilégiées mais viser à faire progresser l’effectivité des droits de toutes. 

Refuser de baisser la tête

C’est une révolution qui est en train de s’accomplir. De nouvelles générations reprennent le flambeau et refusent de baisser la tête. Elles font front face aux injustices et veulent faire émerger le changement dont nous avons besoin. Je les soutiens, à la place qui est la mienne. 

Pour conclure ces quelques lignes qui ne sont rien face à l’ampleur de la tâche à accomplir, je veux citer quelques femmes dont le combat m’inspire : Solange Fernex, qui a tant œuvré pour construire l’écologie politique ; Gisèle Halimi qui a fait de son métier d’avocate un outil de lutte contre l’oppression ; Wangari Mathaï qui a défendu de concert la nature et les femmes africaines. Mais aussi Greta Thunberg, Louise Michel, Assa traoré, Olympe de Gouges, Simone Veil, Rachel Carson et tant d’autres… Et parce que nous ne venons pas de nulle part, je veux aussi remercier ma mère pour tout ce qu’elle m’a apporté. 

Pour l’égalité de toutes et tous, le combat continue !